vendredi 27 avril 2018

I.Que faut-il entendre par copropriété ?

La copropriété c’est l’organisation de la propriété
d’un immeuble bâti réparti en lots, entre
plusieurs personnes.
En effet l’article 1er de la loi du 16 mai 1975
portant statut de la copropriété des immeubles
bâtis (ci-après la « Loi de 1975 »), prévoit
que la loi régit tout immeuble ou groupe
d’immeubles bâtis dont la propriété est répartie
entre plusieurs personnes, par lots,
comprenant chacun une partie privative
et une quote-part des parties communes.
Il en découle plusieurs constatations :
Immeuble bâti ou groupe d’immeubles
: les règles sur la copropriété ne
sont pas limitées aux appartements
situés dans un immeuble. Ainsi une
maison d’habitation individuelle qui
comporte aux moins deux logements
avec des parties communes
appartenant à des propriétaires différents
est une copropriété.
Être copropriétaire c’est être propriétaire
collectivement d’un bien
immobilier divisé en lots.
Vous n’êtes dès lors pas propriétaire d’un appartement,
mais d’un lot composé d’un élément privatif (un logement,
un parking, un garage, une cave….) vous appartenant
exclusivement et d’une partie indivise des parties
communes (toit, façade, terrain, couloirs….) appartenant
à l’ensemble des copropriétaires.
Ainsi, si vous vivez en copropriété, vous êtes certes
propriétaire, mais vous devrez également respecter les
droits des autres. La Loi de 1975 prévoit en effet que
chaque copropriétaire peut disposer de son lot, user et
jouir de ses parties privatives et des parties communes
sous condition de ne pas porter atteinte ni aux droits des
autres copropriétaires ni à la destination de l’immeuble.

Parties privatives/ Parties communes
Parties privatives
La Loi de 1975 ne donne pas d’énumération des parties
des bâtiments et des terrains qui constituent des parties
privatives mais dispose seulement que sont privatives les
parties des bâtiments et des terrains réservées à l’usage
exclusif d’un copropriétaire déterminé.
En pratique on considère comme privatives, sous réserve
de disposition contraire du règlement de copropriété
(pour le règlement de copropriété voir ci-dessous)
notamment:
l’intérieur des appartements, bureaux, commerces;
les locaux accessoires pour autant que leur accès est
réservé à un propriétaire (cave, grenier, parking, garage,…);
les cloisons intérieures qui ne font pas partie du gros
oeuvre;
les portes, les fenêtres et volets des locaux privatifs.
Parties communes
La loi de 1975 prévoit que sont communes les parties
des bâtiments et des terrains réservées à l’usage ou à
l’utilité de tous les copropriétaires ou de plusieurs d’entre
eux.
Par ailleurs, la Loi de 1975 énumère également un certain
nombre de parties qui, dans le silence, c’est-à-dire
en l’absence de disposition, soit dans l’acte de division
de l’immeuble, soit dans le règlement de copropriété,
sont réputées parties communes à savoir:
le sol, les cours, les parcs et jardins, les voies d’accès;
le gros oeuvre des bâtiments (par exemple murs, façades,
toit…);
les éléments d’équipements communs y compris les
parties de canalisation y afférentes qui traversent les
locaux privatifs (par exemple l’ascenseur, la chaudière
centrale, le vide-ordures, l’antenne collective …);
les coffres, gaines et têtes de cheminées;
les locaux de services communs (par exemple le local
où se trouve le chauffage central, les compteurs d’eau
et d’électricité);
les passages et corridors;
les terrasses, balustrades et garde-corps, à l’exclusion
du revêtement superficiel des terrasses et balcons invisibles
de l’extérieur.

lundi 23 avril 2018

Comment le Luxembourg veut-il devenir une «start-up nation»?

L’objectif est d’améliorer les conditions de démarrage pour les jeunes entreprises innovantes 
relevant du secteur des technologies de l’information et de la communication.


Au Luxembourg : les prix de l’immobilier à la loupe


Le prix du mètre carré dépasse les 10 000 euros à Luxembourg-Ville et Strassen. (illustration Jean-Claude Ernst)
Le prix du mètre carré dépasse les 10 000 euros à Luxembourg-Ville et Strassen. (illustration Jean-Claude Ernst)

Le Grand-Duché, soumis à une forte pression foncière, voit les prix du mètre carré s’envoler. Tour d’horizon du marché de l’immobilier et décryptage.

Dans un pays où 70% des résidents sont propriétaires d’un bien immobilier, la hausse des prix se fait continuelle ces dernières années. La valeur du mètre carré a d’ailleurs augmenté de 43% depuis 2007. Ainsi, il dépasse même les 10 000 euros à Luxembourg-Ville et Strassen.
En moyenne, il faut compter 5 000 euros/m² pour un appartement existant et quelque 6 300 euros/m² pour du neuf. Une maison dans la capitale se vend par ailleurs à plus de 960 000 euros, c’est deux fois plus élevé qu’à Diekirch, au Nord.
Le gouvernement se voit confronté à un double impératif : la nécessité d’encadrer cette flambée des prix tout en favorisant l’accès des ménages à la propriété. Des solutions politiques existent, encore faut-il les trouver et les mettre en œuvre. Un sujet brûlant, qui constituera l’un des thèmes âprement disputés lors de la bataille des Législatives en octobre.
Pour se faire une idée plus précise de cette problématique grand-ducale, voici une synthèse vidéo de l’état actuel du marché :


source: http://www.lequotidien.lu/a-la-une/au-luxembourg-les-prix-de-limmobilier-a-la-loupe/

vendredi 20 avril 2018

Convention fiscale

Source:https://www.wort.lu/fr/economie/l-investissement-immobilier-touche-par-la-convention-fiscale-avec-la-france-5ab60d3fc1097cee25b85caa

L'investissement immobilier touché par la convention fiscale avec la France

Thierry LABRO
Thierry LABRO
Le candidat Macron l'avait promis pendant la campagne présidentielle. Le président Macron a réformé l'impôt sur la fortune en le concentrant sur l'immobilier en France. La convention fiscale avec la France touche ce placement bien connu des investisseurs luxembourgeois.

OPPCI. Ces cinq lettres, aussi inconnues du grand public qu'adorées par les investisseurs avisés, cachent les «Organismes professionnels de placement collectif immobilier». 

Créés il y a une dizaine d'années, ces produits d'investissement dans l'immobilier, presque exclusivement en France, ont longtemps bénéficié, au Luxembourg, d'une taxation presque inexistante et d'un rendement parfois très élevé. 

Jusqu'à début 2017, les cessions de titres par les sociétés luxembourgeoises n'étaient pas imposables en France, où il y avait une taxe de 5% sur les dividendes et, du côté luxembourgeois, seules les plus-values étaient imposées. 

Réservés à un public averti, capable de bloquer au moins 100.000 euros pendant cinq ans, ces placements représentaient 67,7 milliards d'euros d'assets fin 2016. Deux tiers de capitaux français et un tiers de capitaux étrangers, dont luxembourgeois, ont permis d'acheter et de gérer des bureaux (59%), des commerces (22,1%) et d'autres immeubles ou garages situés principalement à Paris (33,2%) et dans la région parisienne (33,4%). 

«L'atterrissage sera brutal» 

«Tout le monde se doutait que ça ne durerait pas», reconnaît Keith O'Donnell, cofondateur et managing partner d'Atoz. 

Un premier avenant à la précédente convention fiscale entre la France et le Luxembourg, datant du 5 septembre 2014 et seulement appliqué depuis janvier 2017, taxait les sociétés luxembourgeoises détenant majoritairement des biens immobiliers de 34,4% au titre de l'impôt sur les sociétés. 

«C'est donc tout naturellement que les investisseurs luxembourgeois se sont détournés des structurations classiques» en société civile immobilière vers «d'autres véhicules d'investissements comme l'organisme de placement collectif en immobilier sous forme de Société à prépondérance immobilière à capital variable (SPPICAV) par exemple», explique l'avocate Saliha Dekhar, de l'étude Noesen, spécialiste de la question. 

«L'atterrissage sera pour le moins brutal pour les investisseurs», ajoute-t-elle dans une première réaction à la nouvelle convention fiscale entre les deux pays. 

Car dans ce nouvel accord fiscal de 44 pages signé mardi, les dividendes seront taxés à la source à 30% à partir du 1er janvier 2019

«Ce qui a surpris nos clients», raconte M. O'Donnell, «ce n'est pas la mesure elle-même mais l'absence totale de communication du gouvernement luxembourgeois. Les investisseurs ont eu l'impression que la France avait tordu le bras du Luxembourg. Nos clients ont assez mal perçu de l'apprendre par les Français. C'est comme si ces derniers importaient leur fiscalité ici.» 

Un impact difficile à préciser 

Difficile d'imaginer que «le Luxembourg ait pu avoir une quelconque marge de négociation dans cette nouvelle convention», analyse l'avocate de son côté. «On peut difficilement ne pas faire le rapprochement entre la signature de cette nouvelle convention et la loi de finance française 2018 qui a créé un nouvel impôt: l'IFI ou impôt sur la fortune immobilière des résidents et non-résidents.» 

Cet impôt promis par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle remplace l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF): les valeurs mobilières et les placements (actions, assurance-vie…) sont exclus du calcul. 

Cette loi française assujettit l'ensemble des biens et droits immobiliers détenus directement ou indirectement, et ce quel que soit le nombre de sociétés ou d'entités interposées, leur nationalité, le fait qu'elles soient à prépondérance immobilière et le fait qu'elles soient ou non cotées sur un marché français ou étranger, explique encore Me Dekhar. 

Difficile de dire qui a investi dans les produits immobiliers depuis le Luxembourg, note M. O'Donnell, mais le rapport annuel de l'Association française de la gestion financière et de l'Association française des sociétés de placement immobilier indique que 49% de ces capitaux viennent de compagnies d'assurance et des mutuelles, 14% des entreprises industrielles ou commerciales et 10,8% de fonds «classiques», pour ne citer que les plus importants. Huit de ces sociétés détiennent à elles seules plus de 56 milliards d'euros. 

A quoi servent ces fonds? A investir dans des immeubles, ce qui explique aussi des rentabilités très différentes, selon que l'immeuble soit situé dans un beau quartier de Paris ou en périphérie d'une grande ville de province mais avec du potentiel de développement économique. «C'est ce qui rend le calcul de l'impact très difficile», explique M. O'Donnell. 

Une réorientation prévisible 

Il existe cependant une typologie du risque, selon laquelle 80% des OPPCI ciblent un rendement inférieur à 15%. Evidemment, une augmentation de la fiscalité pour les acteurs luxembourgeois rend ces placements nettement moins attractifs et les investisseurs ont commencé à regarder où déplacer leurs fonds. «

Ce qui a de grandes chances de se produire», suggère M. O'Donnell, «c'est que les investisseurs luxembourgeois traditionnels réorientent leurs investissements et qu'ils soient remplacés par des investisseurs moins stables et de moindre envergure pour lesquels des rendements supérieurs aux taux d'intérêts peuvent toujours être intéressants.» 

De son côté, l'Association française des sociétés de placement immobilier alertait le gouvernement français à la mi-janvier que la loi de finance 2018 aurait différentes conséquences sur le secteur immobilier en France. Dont «la baisse des recettes fiscales (TVA, taxe foncière, frais de mutation) et bien évidemment une baisse de l’emploi, puisque selon PricewaterhouseCoopers, un million d’euros investi dans le secteur logement génère 2,3 millions de PIB et 12 emplois», écrit-elle.

Source: https://www.wort.lu/fr/economie/l-investissement-immobilier-touche-par-la-convention-fiscale-avec-la-france-5ab60d3fc1097cee25b85caa

Connexion.

http://www.amcham.lu/uploads/tx_usermagazines/AMCHAM_Connexion_Q3_2017.pdf


Info pratique

La loi actuelle prévoit qu’à partir du 31 décembre 2018, aucun sac en plastique léger (d’une épaisseur supérieure ou égale à 15 microns) ne sera fourni gratuitement dans les points de ventes.
Les sacs en plastique très légers, d’une épaisseur inférieure à 15 microns utilisés à des fins d’hygiène ou comme emballage de denrées alimentaires, en sont exclues.
Des sanctions pénales et des amendes administratives sont prévues en cas de non-respect de la loi ; vous pouvez les consulter dans le document ci-joint.

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